Nicolas Monjo, Humains après tout !

Mais d’où vient cette étrange musique qui habite les toiles de Nicolas Monjo ? Des visages, des figures, résonnent autour de guitares vibrantes, tout en distorsion pour mieux conquérir et réduire à peau de chagrin le vide qui les entoure. Les corps sculpturaux se glissent, se muent, s’empilent et s’enchevêtrent jusqu’à remplir l’espace de leur présence quasi cubiste.

Sous une lumière aussi lunaire que fascinante, entre chaleur enfantine et souffle glacial, les cous s’étirent et les visages s’échappent peu à peu de leur enveloppe charnelle, improbable et magnifique. Un brin de folie douce, un soupçon d’humour un peu sombre, les démons intérieurs exultent sous le regard amusé d’un compagnon félin qui n’en perd pas une miette.

Une mythologie à découvrir l’espace d’art contemporain Passeart, à Troyes jusqu’au 28 décembre.

Pour en voir / en savoir plus :

http://www.passeart.fr/#

 

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 Nicolas Monjo, Human beings after all!

 

But from where comes this strange music which lives in Nicolas Monjo‘s paintings? Figures, faces, resound around vibrating guitars, in a great distortion to better conquer, and reduce to nothing, the space which surrounds them. The sculptural bodies skip, change, and squeeze until to fill the space with their almost Cubist presence.

 

Under a so lunar as fascinating light, between childish heat and icy breath, necks are stretching and faces are escaping little by little from their mortal coil, improbable and magnificent. A touch of soft madness, a suspicion of a little bit dark humor, the internal devils exult under the amused look of a feline companion who does not lose a crumb of it.
A mythology to discover at the space of contemporary art Passeart, in Troyes until December 28th.

 

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